Google Chrome, la claque

J’entend parler de Google Chrome depuis un certain temps déjà. Lorsque les premières Alphas Linux sont sorties, je m’y suis même essayé, je l’avais trouvé vraiment rapide, mais le manque de support de proxy HTTP dans ces premières versions m’avait fait le mettre de côté.

Ce soir, je pestais encore contre le duo infernal Firefox/Flash. En effet, depuis plus d’un an maintenant (!), lorsqu’une page contient du flash et que le navigateur est fraichement démarré, tout se passe pour le mieux, mais au bout de quelques heures, si d’aventure je voulais visualiser un contenu à haute teneur informative animé par cette bouse de lecteur, blocage à 1/10 de la video, et le son s’emballe, une seule solution alors: killall -9 firefox-bin, rechargement du veau etc etc. Très irritant à la longue.

Et puis mon dzen favori me reparle de Chrome et m’explique que je n’aurais probablement pas les mêmes problèmes avec le navigateur de google puisque ce dernier a d’ores et déjà implémenté le forking par fenêtre, en lieu et place du threading, et que par conséquent, chaque “page” constitue un processus en soi, gêré donc de façon autonôme. Je réessaye donc, et je prend une claque. Le browser se lance en un clin d’oeil, et le chargement des pages est proprement hallucinant. Cerise sur le gâteau, le proxying HTTP est désormais configurable.

Je l’essaye toute la soirée, me documente sur la façon d’utiliser cette verrue qu’est flash-plugin et tombe sur ce lien, qui explique parfaitement comment executer chrome pour que ce dernier utilise les plugins mozilla. Résultat des courses: “make google chrome my default browser”. Pour l’instant en tout cas.

Ils ont probablement pas besoin de pub, mais comme le lien est pas exactement facile à trouver, les packages Debian sont disponibles ici.